Viramundo, après sa remontée sur une trentaine de kilomètres du fleuve Maroni (voir article précédent), est mouillé sur une bouée devant Saint Laurent du Maroni.
L’histoire de Saint-Laurent, ville frontière avec le Surinam, de l’autre côté du fleuve, est marquée par la présence du bagne bâti ici, loin de la côte, pour empêcher les bagnards de fuir par la mer. Il reste de nombreux vestiges de cette terrifiante institution fermée définitivement en 1953.
L’atmosphère y est particulière dans ce gros bourg où beaucoup d’ethnies cohabitent (Créoles, Amérindiens, Hmongs, Indiens, Surinamais ,Brésiliens et ….métropolitains).
Attirées par les prestations sociales françaises (!), les Surinamaises et Brésiliennes viennent y accoucher en nombre.

Des îles du Salut à Saint Laurent : 200km en env. 20 heures
La remontée du fleuve sur env. 35 km, par un chenal balisé. Il est soumis à un fort courant de marée.

Voilà une galerie de photos commentée de cette très humide et belle région!

D’abord le mouillage, côté fleuve:

A droite, l’épave de l'”Edith Cavell”,datant de 1920, qui forme maintenant un îlot végétalisé.

Puis le côté de la Marina:

Statue d’un bagnard.
Au fond , le camp de la Transportation, datant du bagne.

Les courses de pirogues:

Aux premières loges!

Saint-Laurent, le bourg:

La rue principale de la deuxième ville de Guyane.
Le défilé du carnaval. Thème du jour: les hommes déguisés en femmes et viceversa.

Le marché

Beaucoup de légumes, moins de fruits….toujours de saison et cultivés dans les villages amérindiens

La forêt des Malgaches:

A 4 kilomètres de Saint-Laurent, déjà la forêt dense et luxuriante.

Yalimapo, un village au bord de l’Océan, près de l’embouchure du Maroni et de la Mana

Plage fréquentée par trois variétés de tortues: les tortues Luth qui pondent d’avril à juilletles tortues olivâtres qui pondent de juin à septembreles tortues vertes qui pondent de février à mai

Site de ponte d’une tortue verte (jusqu’à 250 kg), vraisemblablement la nuit précédant notre visite

Le fleuve en pirogue:

Notre pirogue pour un après-midi, Chuity Liba qui signifie le plaisir du fleuve

L’avant de la pirogue permet de remonter les chutes

La beauté des troncs dans une crique du fleuve

Un village bushinenge, Bigiston, en amont du fleuve, sur la rive côté Suriname

Les bushinenges sont les descendants des esclaves africains.

La confection des délicieuses galettes de manioc 

Le trafic de part et d’autre du fleuve Maroni en pirogues

Les échanges de marchandises entre les deux rives, et donc les deux pays, sont considérables, tout se transporte en pirogue, même les voitures volées côté Guyane! Au grand dam des douaniers français incapables de contrôler cette contrebande.

Côté Guyane
Côté Surinam
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