Viramundo, après sa remontée sur une trentaine de kilomètres du fleuve Maroni (voir article précédent), est mouillé sur une bouée devant Saint Laurent du Maroni.
L’histoire de Saint-Laurent, ville frontière avec le Surinam, de l’autre côté du fleuve, est marquée par la présence du bagne bâti ici, loin de la côte, pour empêcher les bagnards de fuir par la mer. Il reste de nombreux vestiges de cette terrifiante institution fermée définitivement en 1953.
L’atmosphère y est particulière dans ce gros bourg où beaucoup d’ethnies cohabitent (Créoles, Amérindiens, Hmongs, Indiens, Surinamais ,Brésiliens et ….métropolitains).
Attirées par les prestations sociales françaises (!), les Surinamaises et Brésiliennes viennent y accoucher en nombre.
Voilà une galerie de photos commentée de cette très humide et belle région!
D’abord le mouillage, côté fleuve:
Puis le côté de la Marina:
Les courses de pirogues:
Saint-Laurent, le bourg:
Le marché
La forêt des Malgaches:
Yalimapo, un village au bord de l’Océan, près de l’embouchure du Maroni et de la Mana
Plage fréquentée par trois variétés de tortues: les tortues Luth qui pondent d’avril à juilletles tortues olivâtres qui pondent de juin à septembreles tortues vertes qui pondent de février à mai
Le fleuve en pirogue:
Un village bushinenge, Bigiston, en amont du fleuve, sur la rive côté Suriname
Les bushinenges sont les descendants des esclaves africains.
Le trafic de part et d’autre du fleuve Maroni en pirogues
Les échanges de marchandises entre les deux rives, et donc les deux pays, sont considérables, tout se transporte en pirogue, même les voitures volées côté Guyane! Au grand dam des douaniers français incapables de contrôler cette contrebande.