Depuis San Cristobal,une nuit de mer, par temps très calme, et nous voilà à Isabela , la plus grande des îles des Galapagos.

Avec sa forme d’hippocampe, c’est un assemblage de cinq grands volcans dont certains sont actifs. Par exemple, actuellement, on ne peut pas avoir accès au volcan Chico, un satellite du volcan Sierra Negra qui domine Puerto Vilamil à cause de son activité trop forte.

Il n’y a qu’un seul vrai village sur l’île, Puerto Vilamil, qui porte mal son nom, car ce n’est qu’un mouillage parsemé de récifs. 
Cette absence de port complique l’approvisionnement de l’île et rend folklorique le va-et-vient des touristes. 
Un  système de barges est utilisé pour les marchandises et de bateaux-taxis pour les personnes.

Par chance, il est quand même bien protégé de la grande houle du Pacifique par de petits îlots peuplés de pingouins et de pélicans.

Dans le village, les hôtels, pensions et restaurants fleurissent le long des rues en terre battue, quant au reste de l’île, c’est de la nature vierge.

A notre arrivée, il nous a fallu appeler le représentant de notre agent qui est venu à bord avec deux fonctionnaires en superbe uniforme blanc pour vérifier les papiers, en remplir quelques autres, prendre en photo….les instruments de la table à cartes…et repartir avec deux canettes de coca bien frais.

En quatre jours, nous avons découvert quelques trésors de l’île. 


La lagune de Quinta Playa et la nursery des tortues :

Une tortue géante de Cinco Cerros, rescapée d’une éruption du volcan Cerro Azul en 1998. Ces quelques survivantes fertiles ont généré plus de 200 bébés depuis cette date.


Un snorkeling d’anthologie à Los Tuneles :


En route pour 25 kilomètres de transport écolo!

et des raies golden et mantas…pas faciles à photographier :

Los Tuneles est une zone de tunnels de lave formés quand le niveau de l’océan était plus bas, puis érodés par l’océan et colonisés par la végétation.
Ces cactus croissent de moins d’un centimètre par an…calculez l’âge de ces respectables végétaux.

Los Tuneles: une zone très délicate à pénétrer, on voit sur la photo, extraite de Google Earth, un canot en train de passer la “barre” de vagues déférlantes!

 Une riche faune  y trouve refuge autant sur terre que sous l’eau.

Des tortues vertes d’environ un mètre de carapace broutent paisiblement.

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