Après une quarantaine de milles depuis Isabela, nous avons mouillé à Puerto Ayora non sans une certaine appréhension. En effet, la littérature des navigateurs décrit l’endroit comme désagréable, houleux et surpeuplé.
Et quelle excellente surprise!
Nous sommes sur un plan d’eau, certes animé par les vedettes charters et les bateaux taxis, mais paisible et fort agréable.
De plus, nous avons été chaleureusement accueillis par Irene, la représentante de notre agent, venue à bord avec le sourire et sans aucun officiel.
La vie de la petite cité avant le grand saut dans la solitude océane nous enchante et nous en profitons pour l’avitaillement et pour savourer la richesse de la nature des Galapagos.
Aux Galapagos, l’observation de la faune aquatique est facile, en revanche, la faune terrestre est plus rare.
En effet, elle a beaucoup souffert depuis quelques siècles de la présence de l’homme et de ses activités, à savoir la consommation de la viande de tortue (Darwin, lui-même, s’en est régalé), la fabrication d’huile de tortues pour l’éclairage et l’importation de différents animaux (chèvres, chiens, rats, vaches…) qui ont détruit le biotope.
George le Solitaire est l’exemple frappant de cette destruction. C’était le dernier survivant de l’espèce de tortues géantes, propres à l’île Pinta. Amené en 1972 au Centre Darwin, on lui a vainement cherché une femelle jusqu’à sa mort en juin 2012 à plus de 120 ans. L’espèce s’est éteinte depuis cette date.
Heureusement, le Centre de recherches Darwin, basé à Santa Cruz, joue un grand rôle dans l’étude et la préservation de la faune et de la flore des îles.
Les tortues et les iguanes terrestres conçus et élevés dans ce centre retrouveront leur habitat et, ainsi, repeupleront les îles.
Des tortues de l’île Floreana :
Tortuga Bay :
Un peu de géologie sur les hauts de l’île
Los Gemelos
et maintenant la spéléo : Los Tuneles
et le surf-spéléologue
Quant à comprendre la formation de ces tunnels de lave, contactez Gifi à Borex sur le Léman