De l’eau, de l’eau et encore de l’eau….Nous avons goûté à nouveau à l’immensité du Pacifique: un vaste désert maritime.
En 9 jours de mer et plus de 2400 km parcourus, nous n’avons ni croisé, ni aperçu aucun bateau, autant à vue qu’avec les instruments de navigation.
Voici les 2 “êtres”, même pas tous vivants, rencontrés:
Ambiances de mer pour atteindre finalement les 175 degrés de longitude Ouest, soit tout près de la ligne de changement de date, d’ailleurs le royaume du Tonga a adopté ce changement, puisque l’heure y est de TU+13, soit en avance de 11 heures sur la Suisse, alors que nous avions 12 de retard à Tahiti: pour nous un jour a été effacé du calendrier !
Question “ambiance marine” , ne manquez pas de lire la rubrique “Nuits de mer” .
Acheté vert, le régime prend des couleurs après une semaine…. 
…. on en mange mais…. 
…le reste finit en confiture banane-mangue, délicieuse avec le pain maison
Aux îles Tonga, nous sommes toujours en Polynésie, mais la culture française a disparu.
Le choc est rude, le royaume du Tonga est un pays très “rustique”, marqué par l’influence anglaise. En arrivant en bateau, on s’en aperçoit très vite avec les formalités douanières. Il faut d’abord accoster au choix, à un quai de pêcheurs délabré ou à un quai “taillé” pour les cargos. Ensuite, il faut trouver le bureau de douanes, le bâtiment ne porte aucune indication. Puis, encore faire venir à bord trois fonctionnaires qui ont l’air de s’ennuyer comme des rats morts! Pour finir, remplir de multiples formulaires qui demandent tous, les mêmes renseignements: par ex. le nombre de kilos de sucre et de farine qui se trouvent dans la cambuse…et, finalement, régler quelques taxes, notamment celle associée au certificat ci-dessous.
Le pavillon tongien 
Document établi par l’officier de quarantaine
Une fois l’air “acheté” et l’équipage reposé, nous découvrons maintenant les charmes de l’archipel Nord des Tonga, Vava’u et son chapelet d’îles. A voir dans le prochain article….
