Depuis les Marquises, 1000 km et 4 jours de mer, direction sud-ouest, avec un vent léger et comme souvent une atmosphère parfois instable, pour gagner ces îles particulières appelées atolls.
Qu’est-ce qu’un atoll?
La hauteur maximum des parties émergées est de quelques mètres, à quoi s’ajoute la hauteur des cocotiers…s’ils sont présents.
En mer, même à une distance assez proche, c’est le grand bleu! Rien n’est visible!
Avant l’usage du GPS, l’archipel était évité par de nombreux voiliers, car trop dangereux, surtout la nuit, d’autant plus que les cartes marines ne sont pas forcément fiables.
Certains atolls ont une ou plusieurs passes pour pénétrer à l’intérieur du lagon. Ces passes sont sujettes à de très forts courants de marée ( jusqu’à 10-15 nœuds). Il faut donc les traverser à l’étale, c’est-à-dire au moment où il n’y a pas de mouvement d’eau, ni entrée, ni sortie.
Ce moment est difficile à déterminer, car il est propre à chaque atoll et il varie en fonction des conditions atmosphériques.
Autre difficulté:
– les lagons sont souvent constellés de patates de corail, qui affleurent ou qui occupent les fonds. On évite celles qui affleurent en naviguant quand le soleil est haut, la couleur de l’eau variant avec sa hauteur.
-Les patates du fond créent des soucis d’ancrage, les chaînes d’ancre s’y emmêlant facilement.
L’atoll de Fakarava:
C’est un des plus peuplés et des plus grands atolls (son lagon est 2 fois plus grand que le lac Léman), sa passe Nord est facile et , la “lumière” qui s’en dégage ,comme partout ailleurs dans l’archipel est extraordinaire!
Le village de l’atoll, Rotoava:
Les produits frais et, particulièrement les pamplemousses des Marquises, sont recherchés comme des perles rares.
Nous en avons donné, distribué et même, en guise de clin d’œil au grand-père Robbiani, vendu à deux épiceries du village à six fois le prix d’achat.
Côté lagon:
Sur la route Chirac:
Cette route a été construite pour la visite du Président Chirac…qui n’est jamais venu.